Yves Lambert, icône et fier ambassadeur de la musique traditionnelle québécoise, propose sous le titre bien choisi de « Romance paradis », arborant un sourire à la fois doux et carnassier, casque d’aviateur sur le chef, vrombissant en rase-mottes dans son biplan et s’emparant de beautés oubliées.

Comme elles sont pétantes de santé, ces ritournelles sont portées par du violon à la Grappelli. Ou de l’accordéon, comme de raison.

L’album rend hommage à la musique du Québec des années 1930, qui ont égayé les nuits des cabarets de Montréal. Leur présence à la radio divertissait et animait les soirées à la maison, à une époque où la radio avait une place privilégiée et rassembleuse.